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Quel est ton parcours ? Comment es-tu arrivée chez Andès ?

 

J’ai fait un Master pro en alternance en gestion de projets européens. Cette alternance s’est déroulée au sein d’un institut de recherche où j’accompagnais les chercheurs à monter leurs projets. Ensuite, je me suis orientée vers le privé, dans un cabinet de conseil. Là aussi, j’accompagnais des porteurs à monter des projets de recherche et d’innovation. Je ne me suis pas forcément épanouie dans ce travail qui a en partie remis en question mon parcours, et plus largement la place de mes valeurs dans ma vie professionnelle. Suite à cela, j’ai décidé de faire un bilan de compétences avec Chance et de devenir en parallèle bénévole dans une épicerie solidaire de Crimée, à Paris, membre du réseau Andès. J’ai beaucoup aimé ce bénévolat car je me suis sentie utile très rapidement. C’est grâce à cette expérience que je me suis rendue compte que le milieu associatif me plaisait. Une opportunité s’est présentée pour être chargée de mission à Andès sur quelques mois et depuis je travaille toujours ici.

 

 

 

Quel est ton rôle chez Andès ?

Aujourd’hui, j’ai deux casquettes. D’un côté, je suis chargée de développement, c’est-à-dire que j’accompagne les porteurs de projet dans toutes les étapes de création d’une épicerie solidaire dans le cadre du programme Pépinière. D’un autre côté, je remplace Elise Regnier, partie en congé maternité, en tant que coordinatrice de l’équipe des chargé.e.s de développement.

 

Qu’est-ce que tu aimes dans ton métier ?

En tant que chargée de développement, j’aime être au contact des porteurs, pouvoir interagir et nouer des liens de confiance car le montage de projet peut durer plusieurs mois ou voire plusieurs années. J’aime également me sentir vraiment utile au quotidien car mon rôle consiste à être un pilier dans les projets de création des épiceries. En tant que coordinatrice, j’aime prendre de la hauteur sur toutes les activités de l’équipe et proposer de nouveaux outils qui vont améliorer notre efficacité au quotidien.

 

Quelles sont compétences nécessaires pour avoir ton métier ?

En tant que chargée de développement, je dirais : être patiente, à l’écoute et adaptable. Tu peux avoir plein de connaissances techniques mais le savoir être est indispensable parce que d’un projet à l’autre, même si en théorie une épicerie reste une épicerie, elles n’auront en réalité rien à voir l’une avec l’autre. Il faut donc savoir poser les bonnes questions et avoir la bonne posture pour amener le porteur vers les bonnes réponses. Tout est dans la subtilité et cela vient aussi avec l’expérience ! Pour la partie coordination de l’équipe, je dirais qu’il faut être rigoureux mais pas perfectionniste, avoir un bon sens des priorités et savoir travailler dans la rapidité. Il faut parfois apprendre à lâcher prise car tout ne peut pas être parfait 🙂

 

Quels sont tes challenges ? Tes réussites ?

Suite à France Relance, nous avons eu énormément de demandes d’accompagnement à la création d’épiceries. Pour pérenniser nos actions, nous avons développé le programme « La Pépinière » qui se présente comme un incubateur d’épiceries solidaires. Notre challenge en 2024/2025 est de le rendre visible auprès des porteurs de projets afin de répondre aux besoins d’aide alimentaire partout en France. Si je devais garder une réussite, je dirais l’ouverture de l’épicerie de Apt avec la MJC en partenariat avec une entreprise à but d’emploi. J’ai eu une émotion toute particulière lors de la concrétisation de ce projet ! Nous avons également de nouveaux outils qui arrivent sur des sujets portés par Andès depuis plusieurs années, comme la mixité de publics. Vous en saurez plus très prochainement !

 

Le mot de la fin ?

Si vous êtes une épicerie et que vous avez un nouveau projet, n’hésitez pas à nous contacter :