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Les visages d’Andès – découvrez le portrait de Garance, chargée de mission partenariats

Par 14 janvier 2025Aucun commentaire

Quel est ton parcours ? Comment es-tu arrivé chez Andès ?

Après le bac, j’ai cherché ma voie pendant 6-7 ans où j’ai essayé plusieurs choses. Je suis parti 1 an à l’étranger. Je ne savais pas encore ce que je voulais faire mais cela m’a aidé à rencontrer des personnes et des univers différents.

A 29 ans, après 3 ans en tant qu’assistant d’éducation dans un lycée, je me suis posé pour me demander ce que je souhaitais réellement faire et je me suis dirigé vers un travail plutôt orienté auprès des publics. J’ai eu l’opportunité de rentrer dans une maison de quartier en tant qu’animateur socio-culturel en poste d’adulte relais dans un Quartier Prioritaire de la Ville. J’ai pu me former au même moment et obtenir le Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS). La maison de quartier avait également une épicerie solidaire et je suis devenu référent de l’épicerie, adhérente au réseau Andès.

En 2017, j’ai ressenti le besoin de changer de travail et il se trouve que l’animateur Andès de mon territoire partait et que la place devenait donc vacante. J’ai postulé et depuis 2018, je travaille chez Andès. Depuis j’ai validé le Diplôme d’État de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (DEJEPS) grâce à une validation des acquis d’expérience (VAE) pendant 2 ans qui s’est terminée en 2021.

 

Quel est ton rôle chez Andès ?

Je suis animateur réseau des régions Bretagne et Pays de la Loire où j’accompagne une soixantaine d’épiceries. Mon rôle est de les rencontrer et les soutenir dans la professionnalisation de leurs équipes. Je travaille beaucoup sur la dynamique de réseau (rencontres régionales, rencontres départementales sur certains départements, cafés visio et en accompagnement personnalisé quand il y a besoin).

Une facette de mon travail repose également sur le plaidoyer pour porter la parole et le modèle des épiceries auprès des institutions (régions, les commissaires, UDCCAS, départements). Cela permet de mettre en valeur le modèle proposé par Andès, qui à mon goût, et encore trop peu connu.

J’essaie de trouver de nouvelles façons de financer l’aide alimentaire, donc les épiceries solidaires, plutôt sur des enveloppes financières locales. Cela demande du temps car chaque territoire a ses spécificités.

Enfin, j’essaye d’avoir des personnes ressources sur le territoire pour travailler un maximum avec elle. En résumé, je dirai qu’il y a un gros travail de relationnel avec une multiplicité d’acteurs.

 

Qu’est-ce que tu aimes dans ton métier ?

Ce que je cherchais initialement en m’orientant dans l’ESS : que mon travail ait un sens ! Je sais que j’oeuvre pour quelque chose d’important et de nécessaire, je trouve ça très valorisant. 

J’apprécie également de pouvoir être en lien avec les épiceries solidaires pour voir la consécration des programmes que l’on propose, voir ce que cela donne sur le terrain.

Et puis j’aime aussi mon équipe, car elle me permet de me développer professionnellement mais aussi personnellement.

 

Quelles sont les compétences nécessaires pour avoir ton métier ?

La rigueur et de l’organisation, pour suivre tous les sujets car le nombre de partenaires augmentent au fil du temps. Nous avons un calendrier très serré avec les programmes qui se superposent parfois. Il faut réussir à garder une bonne vue d’ensemble.

Je dirais qu’il faut aussi du bon sens et de la diplomatie en fonction de nos interlocuteurs.

Et enfin, rester objective pour la sélection des lauréats !

 

Quels sont tes challenges ? Tes réussites ?

Côté challenges, nous avons de plus en plus d’épiceries qui répondent aux appels à projet et la sélection est de plus en plus complexe.

Je dirais aussi que l’organisation de la première Grande Collecte a été un réel défi en 2024 pour coordonner la participation d’une centaine d’épiceries.

Et sinon, la recherche de produits en adéquation avec les besoins des épiceries, en fonction de l’éthique et des critères d’Andès peut parfois être challengeante !

Pour les réussites, je dirais que depuis mon arrivée chez Andès, j’ai développé mes capacités de gestion de projet, mon professionnalisme, ma prise d’initiatives. Je suis plus assurée dans mon travail au quotidien. J’ai eu des responsabilités sur certains projets qui m’ont vraiment poussé à monter en compétences.

 

Le mot de la fin ?

Après mon alternance, j’aimerais bien m’orienter vers la sécurité sociale de l’alimentation pour rester dans le sujet de la démocratie alimentaire.

Et un grand bravo à toutes les équipes pour leur accompagnement et les épiceries solidaires pour leurs actions !