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Les visages d’Andès: découvrez le portrait de Jade Grélaud, responsable réseau
Publié le : 2 juin 2025
Quel est ton parcours professionnel ? Comment es-tu arrivée chez Andès ?
J’ai commencé à travailler pour un service déconcentré de l’Etat, dans les Hauts-de-Seine, où je coordonnais des programmes de prévention et de promotion de la santé sur les quartiers de la politique de la ville. Ensuite, je suis partie vivre à Helsinki, en Finlande, où j’ai travaillé pour l’Ambassade de France, au service économique. J’étais chargée de réaliser des études sur certaines politiques/réformes finlandaises (emploi des seniors, système de retraite, télétravail…) à destination de l’administration française.
Depuis mon retour en France, je travaille dans l’ESS : d’abord pour le Mouvement des Régies, qui regroupe des associations d’éducation populaire qui entretiennent et embellissent les quartiers en impliquant leurs habitants, où j’accompagnais ces associations dans l’évolution de leurs pratiques et la mise en place de nouveaux projets (ressourcerie, jardins partagés, aires de compostage…). J’ai ensuite travaillé pour un autre réseau associatif national sur la question du logement des jeunes, où j’étais plus spécifiquement en charge des relations avec les adhérents (300 structures porteuses de foyers de jeunes travailleurs). Les jeunes ont été fortement impactés par la période Covid et les FJT se sont mis à développer des épiceries solidaires pour répondre à leurs besoins alimentaires : c’est de cette manière que j’ai découvert le fonctionnement particulier des épiceries solidaires.
J’ai rejoint Andès en 2022, au poste de responsable réseau.
Quel est ton rôle chez Andès ?
Ma mission principale est d’organiser l’activité de « tête de réseau » d’Andès auprès des épiceries solidaires, dans un contexte de croissance du réseau (depuis mon arrivée en septembre 2022, on est passé de 515 à 630 épiceries solidaires adhérentes… Le réseau compte 66% d’épiceries solidaires de plus aujourd’hui par rapport à 2019 !).
Mon rôle est de coordonner l’équipe animation de réseau, qui est composée d’une vingtaine de salariés intervenant auprès des épiceries solidaires adhérentes. L’enjeu est de déployer une organisation permettant de maintenir la qualité de l’accompagnement individualisé des épiceries, tout en renforçant les actions de mise en réseau et de plaidoyer auprès des acteurs locaux. L’objectif est de garantir la qualité des services proposés aux épiceries pour qu’elles puissent elles-mêmes répondre au mieux aux besoins des clients bénéficiaires.
Qu’aimes-tu dans ton métier ?
Travailler avec des personnes aux profils très différents et complémentaires (l’équipe animation de réseau est composée de professionnels issus du travail social, de l’éducation, de l’informatique, de l’animation, de la communication, de l’assurance, de l’agronomie…). Cette diversité apporte une vraie richesse dans la vie de l’équipe et dans la réponse qu’on peut apporter aux adhérents.
Quelles sont, selon toi, les compétences nécessaires pour ton métier ?
Il n’est pas évident de faire vivre une équipe dispersée aux quatre coins de la France, qui se réunit ponctuellement en présentiel… Donc une compétence nécessaire est de réussir à trouver les bons leviers pour créer et maintenir une cohésion dans l’équipe.
Il faut être à l’écoute des besoins de terrain que font remonter les professionnels de l’équipe pour faire évoluer en permanence le programme d’action afin qu’il réponde aux attentes des équipes des épiceries solidaires
Quels sont les challenges, réussites à partager ?
Réussites : La commission des adhérents annuelle évolue d’année en année. C’est un temps contraint par le distanciel mais que nous avons réussi à rendre plus vivant, moins descendant tout en partageant les informations clés de l’année.
Une autre réussite est la mise en place du programme « Cultivons le Bien Manger », avec la constitution d’une équipe tout début 2024 pour apporter de nouveaux services aux épiceries et les accompagner dans l’évolution de leurs pratiques.
Challenges : Avant, le réseau était plus petit et les animateurs intervenaient auprès d’un nombre restreint d’épiceries solidaires. Avec le changement d’échelle de ces dernières années, il a fallu revoir complètement les modalités d’intervention pour continuer à répondre aux demandes des adhérents. Cela passe notamment par une animation centralisée (formations HSA et Escarcelle proposées plusieurs fois par mois en visio) et la mise en place de nouveaux outils (plateforme collaborative le Bocal).
Un petit mot pour la fin ?
Le réseau vit grâce à la mobilisation des épiceries solidaires. On compte sur vous pour partager des informations sur vos projets, des idées… mais aussi participer aux évènements qu’on organise (rencontres départementales et régionales notamment) !
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