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Les visages d’Andès – découvrez le portrait d’Elise Regnier, coordinatrice de la Pépinière

Publié le : 2 avril 2025

Quel est ton parcours professionnel ? Comment es-tu arrivée chez Andès ?

Après une licence information et communication et un master en communication politique et publique, j’avais envie de travailler pour une structure avec laquelle je partageais les valeurs de solidarité. C’est comme ça que j’ai commencé mon parcours professionnel au Secours Populaire au sein de la Fédération de Paris en tant que charge des évènements de collecte. Puis, j’ai enchainé avec un poste au sein du Secours Catholique, toujours à la délégation de Paris, sur une mission liée à leurs actions en faveur des personnes à la rue. C’est fin 2020 que j’arrive chez Andès, dans le cadre du lancement de l’appel à candidature pour la création des épiceries solidaires.

Quel est ton rôle chez Andès ?

J’ai une double casquette. D’un côté, je fais partie de l’équipe de la Pépinière en tant que chargée de développement. La Pépinière, c’est l’incubateur porté par Andès pour accompagner les associations ou les CCAS/CIAS qui souhaitent créer une épicerie solidaire. J’accompagne les structures situées en Ile de France.
De l’autre côté, je coordonne l’équipe. Nous sommes au total 4 chargés de création sur toute la France. Mon rôle est de déployer l’organisation, d’assurer la pertinence des outils que nous proposons aux porteurs de projet ainsi que de la qualité de l’accompagnement mais aussi du suivi des financements qui sont dédiés spécifiquement à cette Pépinière.

Qu’aimes-tu dans ton métier ?

La diversité des interlocuteurs. On ne s’ennuie pas. On passe d’une petite association de quartier à parfois l’accompagnement de collectivité sur des territoires assez large et important en termes d’habitants. Il n’y a pas de redondance entre les projets car on s’adapte à chaque porteur de projet.
La satisfaction de voir les projets naitre, se développer et puis de voir surtout, au terme de l’accompagnement, l’épicerie ouvrir ses portes, adhérer au réseau et mettre en œuvre sa politique sociale.

Quelles sont, selon toi, les compétences nécessaires pour ton métier ?

Etre polyvalent,
Etre pédagogue : le cœur de notre métier c’est d’expliquer. Expliquer des choses au porteur de projet sur le milieu de l’aide alimentaire, sur les axes à développer pour que leur projet soit le plus pérenne possible donc il faut être bien compris et que tout soit clair.
Dans le cadre de mes missions de coordinatrice, la capacité à avoir une vision d’ensemble sur l’activité.

As-tu des challenges ou réussites à partager ?

On a réussi à accompagner aujourd’hui plus de 200 projets à l’ouverture, c’est une fierté.
C’est également une réussite de voir l’évolution de la qualité de l’accompagnement. Le fait est qu’aujourd’hui, on ait vraiment réussi à créer une activité à part entière pour Andès.
Notre challenge du moment est de faire connaître la Pépinière comme un réel incubateur pérenne et non plus comme un appel à candidature qui répondait initialement à une situation de crise. L’objectif est d’être identifié par les collectivités ou les porteurs associatifs comme l’interlocuteur privilégié, spécialiste de ce modèle.